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GOBINEAU Explication très curieuse des énigmes et figures hiéroglyphiques qui sont au grand portail de l'église cathédrale et Métropolitaine de Notre-Dame de Paris (1640) **.



Cathédrale de Notre-Dame à Paris
Gravure sur acier, gravée par  J. H. Le Keux d´après T. Allom. 1841



Explication très curieuse des énigmes et figures hiéroglyphiques, physiques, 
qui sont au grand portail de l'Eglise Cathédrale et Métropolitaine de Notre-Dame de Paris.

Par le Sieur Esprit Gobineau de Montluisant 
Gentilhomme Chartrain, ami de la philosophie naturelle et alchimique 
et d'autres philosophes très-anciens.




Note informative (L.A.T. - Mars 2012)

Sur cette page est présentée la seconde section, la plus connue, de l'oeuvre de Gobineau de Montluisant. On trouvera sur une autre page de ce blog la "Préface et l'Instruction Préliminaire", curieusement omises dans la plupart des éditions contemporaines de ce traité. 

On notera aussi, fait peu remarqué jusqu'à présent, que le "Mercredi 20 mai 1640" dont parle ici Gobineau, était en fait un dimanche (cf Ephémérides Suisses pour l'année 1640). C'était aussi un jour de nouvelle lune, la conjonction exacte des deux luminaires ayant eu lieu en fin de soirée de ce 20 mai, exactement au degré 0 du signe des Gémeaux. Mercredi est le jour de Mercure et les Gémeaux sont signe de Mercure... Par ailleurs, le jour de l'Ascension, en 1640, est le jeudi 17 mai, qui est donc évidemment précédé d'un mercredi. Gobineau s'est-il trompé de date ou a-t-il voulu manifester un "indice mercurien" ?

L.A.T.

Portail du Jugement
(Façade ouest de Notre-Dame de Paris)

Portail Sainte-Anne
(Façade ouest de Notre-Dame de Paris)

Portail de la Vierge
(Façade ouest de Notre-Dame de Paris)


Le Mercredi 20 de May 1640, veille de la glorieuse Ascension de notre Sauveur Jésus-Christ, après avoir prié et sa très-sainte Mère Vierge en l'Eglise Cathédrale Métropolitaine de Paris, je sortis de cette belle et grande et considérant attentivement son riche et magnifique Portail, dont la structure est très exquise, depuis le fondement jusqu'à la sommité de ses deux hautes et admirables Tours, je fis les remarques que je vais expliquer. Je commence par observer que ce Portail est triple, pour former trois principales entrées dans ce superbe Temple, seul corps de bâtiment, et annoncer la Trinité de Personnes en un seul Dieu, sous lesquelles par l'opération de son Esprit Saint, son Verbe s'est incarné pour le salut du monde dans les flancs de la Vierge sainte ; Symbole des trois principes célestes en unité, qui sont les trois principales clefs ouvrantes les principes, et toutes les portes, les avenues et les entrées de la nature sublunaire c'est-à-dire, de la sève universelle, et de tous les corps qu'elle forme, et produit, conserve ou régénère.

1° La figure posée au premier cercle du Portail, vis-à vis l'Hôtel-Dieu, représente au plus haut, Dieu le Père, Créateur de l'Univers, étendant ses bras, et tenant en chacune de ses mains une figure d'homme, en forme d'Ange. Cela représente que Dieu Tout-Puissant au moment de la création de toutes choses qu'il fit de rien, séparant la lumière des ténèbres, en fit ces nobles Créatures que les Sages appellent Ame Catholique, Esprit universel, ou Souffre vital incombustible, et Mercure de vie; c'est-à-dire, l'humide radical général, lesquels deux principes sont figurés par ces deux Anges.

Dieu le Père les tient en ses deux mains, pour faire la distinction du souffre vital, son huile de vie, qu'on appelle Ame, et du Mercure de vie ou humide premier né, qu'on nomme Esprit, quoique ce soit termes synonymes, mais seulement pour faire concevoir que cette Ame et cet Esprit tirent leur principe et leur origine du monde surcéleste, et archétypique, où est le Siège et le Trône plein de gloire du Très-Haut; d'où il émane surnaturellement et imperceptiblement pour se communiquer, comme la première racine, la première Ame mouvante et la source de vie de tous les Etres en général, et de toutes les Créatures sublunaires, dont l'homme est le chef de prédilection.

2° Dans le cercle au-dessous du monde surcéleste, et Archétypique, est le Ciel firmamental , ou astral dans lequel paraissent deux Anges, la tête penchée, mais couverte et enveloppée.

L'inclination de ces deux Anges, la tête en bas, nous donne à entendre que l'Ame universelle, ou l'Esprit Catholique, ou pour mieux dire le souffle de la vertu de Dieu. c'est-à-dire, les influences spirituelles du Ciel archétypique, descendent de lui, au Ciel astral, qui est le second monde, également céleste, dit étipique, où habitent et règnent les planètes et les étoiles, qui ont leur cours, leurs forces et vertus, pour l'accomplissement de leur destination et de leurs devoirs, selon les décrets de la Providence qui les a ainsi ordonnés et subordonnés, afin d'opérer par leur ministère et leurs influences la naissance et génération de tous les Etres Spirituels et de tout es choses sublunaires, participants de l'Ame et de l'Esprit universel; et par les deux Anges la tête en bas, et qui sont vêtus, nous est désigné que la semence universelle et spirituelle Catholique ne monte point, mais descend toujours; et l'enveloppe dont elle est voilée dans les corps, nous enseigne, que cette semence céleste est couverte, qu'elle ne se montre point nue, mais qu'elle se cache avec soin aux yeux des ignorants et des Sophistes; et n'est point connue du vulgaire.

3° Au-dessous du Firmament est le troisième Ciel, ou l'élément de l'air, dans lequel paraissent trois enfants environnés de nuages. Ces trois enfants signifient les trois premiers éléments de toutes choses, appelés par les sages principes principiants, dont les trois principes inférieurs, sel, soufre, et mercure, tirent leur origine, et qu'on nomme principes principiés, pour les distinguer des premiers, quoique tous ensemble, ils descendent du Ciel archétypique, et partent des mains de Dieu, qui de sa fécondité, remplit toute la nature, mais toutes les influences spirituelles et célestes semblent être émanées des deux premiers Cieux, avant de s'unir à aucun corps sensible; ce qui fait que toute émanation spirituelle du premier Ciel ou de l'Archétypique, est appelée Ame, et celle du second Ciel, ou Firmament est nommée Esprit.

Ce sont donc cette Ame et cet Esprit, invisibles, et purement spirituels, qui remplissent de leurs vertus actives et vivantes le troisième Ciel, appelé Elémentaire, ou le Ciel typique, parce que c'est le séjour des Eléments, qui mus, ordonnés et subordonnés par les deux mondes supérieurs, agissent à leur tour, par commotion et mouvement, descendant, ascendant, progrédiant, et circulaire, sur tous les Etres inférieurs et sur toutes les Créatures sublunaires composes de leurs qualités mixtes, qu'on nomme les quatre tempéraments.

Or cette Ame emanée dans le monde Elémentaire, qu'elle remplit de sa lumière vivifiante est appelée soufre et l'esprit émané du monde, ou Ciel firmamental, qui est en principe l'humide radical de toutes choses auquel ce souffre ou la chaleur lumineuse est attaché et adhérant, comme à son premier et dernier aliment, est appelé Mercure, ou l'humide premier né, qui est l'humide radical de toutes choses et, par conséquent indivisible du souffre ou âme éthérée, laquelle étant un feu céleste lumineux et chaud, ne peut subsister sans son union intime et indissoluble avec cet esprit, son humide radical; mais cela est au-dessus de la portée des insensés.

Cette Ame et cet Esprit unis, comme une seule et même essence, partant du même principe, et ne faisant pour ainsi dire qu'une même chose, puisqu'ils ne sont divisibles que par l'esprit, ne peuvent être vus ni touchés, mais seulement conçus et compris par les sages Investigateurs de la Science de Dieu et de la Nature; cette Ame et cet Esprit ne nous deviennent sensibles que par le lien indivisible qui les attache l'un à l'autre: or ce lien qu'on nomme sel, est l'effet de leur union et amour mutuel, et un corps spirituel qui nous les cache et les enveloppe dans son sein comme ne faisant qu'une seule et même chose de trois; ce que les gens pétris de préjugés n'entendront et comprendront point.

Ce Sel est celui de la Sapience, c'est-à-dire la copule et le ligament du feu et de l'eau, du chaud et de l'humide en parfaite Homogénéité, et qui est le troisième principe; il ne se rend point visible ni tangible dans l'air que nous respirons, où il est subtil et fluide, et il ne manifeste son corps visible, que par son séjour et dépôt en résidu dans les mixtes, ou composés d'éléments qu'il fixe et encloue, en se mêlant intimement au Soufre, Mercure et Sel, qui sont des principes naturels à lui fort analogues, et Constituteurs des Créatures Sublunaires.

Le Sel céleste est le principe principiant, qui procède de l'Ame et de l'Esprit, c'est-à-dire de leur action ou pour mieux dire, du Soufre et du Mercure éthérés; il est le moyen et le milieu, qui les unit dans leur action, pour se traduire en fluide dans le Soufre, le Mercure, et le Sel de nature sous un corps visible et tangible, lors appelé par les Sages de toutes sortes de noms, tantôt Sel Alkali, Sel Armoniac, Salpétre des Philosophes, et tantôt de mille surnoms symboliques, ou à son origine ou à sa descension, ou bien à son essence corporelle, pour prouver qu'étant l'Ame, I'Esprit et le Corps universel de la Nature, il est susceptible de toutes sortes de détermination, qu'il plaira à la Nature ou à I'Artiste de lui donner selon l'Art de la Sagesse.

Mais il ne faut point perdre de vue que c'est du monde surcéleste que la source de la vie de toutes choses tire son origine et que cette vie est appelée Ame ou Soufre; que du monde céleste ou firmamental procède la lumière, qu'on appelle Esprit, autrement humide, ou Mercure; et que cette Ame et cet Esprit remplissant de leur fécondité vivifique le troisième monde appelé Elémentaire, leur action énergique et élastique perpétuellement circulaire, y porte et produit le Feu tout divin, analogique de chaleur et d'humide radicaux, mais qui est imperceptible et invisible, non vulgaire ni grossier; et par lequel, comme Feu de vie, par essence nourrissant, Réparateur Conservateur et non Destructeur, les choses deviennent palpables et de solidité corporelle. D'où il faut conclure que ces trois substances, Soufre, Mercure et Sel universel, célestes, sont les vrais principes principiants de la génération de toutes choses, et que ces trois substances naturelles et sublunaires dans lesquelles les trois premières se rendent infuses et corporifiées, sont les véritables principes principiés, constituteurs de la génération des Corps, par l'encloument et la fixation qu'ils font des qualités élémentaires, propres à la température des individus selon les Décrets de la Providence.

C'est ce qui a fait dire aux Sages que le Sel spirituel, qui sert d'enveloppe et de lien au Soufre et au Mercure célestes, était la seule et unique matière dont se fait la Pierre des Philosophes; et que comme ces trois substances identifiées par leur union n'en faisaient qu'une, la Pierre n'était point faite de plusieurs choses, mais d'une seule chose composée, trine en essence, unique de principe, et quadrangulaire de quatre qualités élémentées; cependant cela se doit entendre à certains égards, qui puissent tomber sous l'intelligence de l'esprit , et des sens en même temps; c'est-à-dire, qu'il ne faut pas s'imaginer que la matière de la Pierre triangulaire et quadrangulaire des Sages, se doive ni puisse prendre en son état de fluide aérien invisible; mais il faut entendre qu'il est nécessaire de chercher et trouver cette même matière de fluide aérien, infuse et corporifiée en une terre Vierge des enfants de la Nature, qui en sont les mieux partagés, les plus hautement et copieusement favorisés et en qui les premiers et les seconds Agents unis ont plus de dignité, d'excellence et de vertu. Car la racine du Soufre des Sages, de leur Mercure et de leur Sel, est un Esprit céleste, Spirituel et surnaturel, qui par le véhicule de l'air subtil se porte et se condense en air, ou vapeur épaissie et fait une matière universelle et l'unique de toute procréation.

4° Au-dessous de ces trois enfants placés dans l'élément de l'air est le Globe de l'Eau et de la Terre, sur laquelle paissent des animaux comme un mouton, un taureau, etc.

Le Globe de l' Eau et de la Terre nous désignent les Eléments inférieurs, tels que l'Eau et la Terre, dans lesquels le Feu céleste et l'humide radical très-subtil, par le moyen de l'air, s'insinuent jusqu'au profond, et y circulent incessamment par leur propre vertu, sous la forme invisible d'un Esprit surcéleste et de vie, qui, selon David, Psaume 18, v. 6, 7, 8, a son Tabernacle dans le Soleil, d'où par sa vertu énergique, comme un Epoux qui se lève de sa couche nuptiale, il s'élance pour parcourir la voie des Eléments ainsi qu'un superbe Géant qui mesure son élan et ses forces dans la vaste étendue de l'air; sa sortie est du plus profond des Cieux; de là il procède, pénètre partout, et ne laisse rien privé de la chaleur de sa présence vivifiante; de l'expression même de Salomon en son Ecclésiastes, c. 1, v. 5, 6. C'est ce même Esprit divin qui éclaire l'immensité de l'Univers, qui se poussant et repoussant par vertu énergique et élastique en circuit du centre à l'excentre et en la capacité de tout, retourne sans cesse et perpétuelle ment dans les cercles qu'il décrit par son mouvement et son cours éternels et universels.

C'est ainsi que cet Esprit universel, par le feu et l'humide, nourrit les poissons dans l'eau, les animaux sur la terre, et les insectes en terre; qu'il fait végéter les Plantes, et produit les Minéraux et Métaux au Centre et dans les entrailles de la Terre; pourquoi son influence circulante, comme Feu vital uni à l'humide radical par le Sel de Sapience, est 1a semence universelle, qui se congèle, et dont la vapeur s'épaissit au centre de toutes choses: cette semence spirituelle opère dans les différentes matrices, selon leurs dispositions, leur nature, leur genre, leur espèce, et leur forme particulière, pour produire toutes les générations, en y mettant le mouvement et la vie.

Quant aux deux animaux paissant, qui sont le mouton et le taureau, c'est pour nous dire qu'au retour du Printemps, et dans les deux premiers mois, qui sont Mars et Avril, auxquels ces deux animaux dominent en qualité de Signes du Zodiaque, la matière universelle créative, et récréative, étant plus amoureuse de la Vertu céleste qui y infuse ses propriétés vitales copieusement, est plus abondante, vertueuse et exaltée, par conséquent aussi plus qualifiée qu'en un autre temps.

5° Au-dessous de ces deux animaux on voit un corps comme endormi et couché sur son dos, sur lequel descendent de l'air deux ampoules, le col en bas, 1'une adressante vers le cerveau, et l'autre vers le cœur de cet homme endormi. Ce corps ainsi figuré n'est autre chose que le sel radical et séminal de toutes choses, lequel par sa vertu magnétique attire à soi l'ame et l'esprit Catholiques, qui lui sont homogènes, et qui sans cesse s'insinuent et se corporifient dans le sel, ce qui est représenté par les deux ampoules ou fioles, contenants la chaleur et l'humidité naturelle et radicale; et ce sel ayant ainsi attiré et corporifié ces deux substances en lui, leur union spirituelle lui ayant acquis de prodigieux degrés de force, il se pousse et pénètre dans le point central des individus; et d'universel que ce sel était, il se particularise, se corporifie, se détermine, et devient rose dans le rosier, or dans l'argent vif minéral, or dans l'or, plante dans le végétal, rosée dans la rosée, homme dans l'homme, dont le cerveau représente l'humide radical lunaire, et le cœur signifie la chaleur naturelle solaire, véhiculée dans le premier, comme sa matrice.

6° Au côté droit des mêmes trois enfants, un peu plus bas que l'air, est un escalier, par lequel monte à genoux un homme ayant les mains jointes, et élevées en l'air duquel élément il descend une ampoule, ou fiole; et au haut de l'escalier, il y a une table couverte d'un tapis, avec une coupe dessus. L'escalier nous apprend qu'il faut s'élever à Dieu, le prier à genou, de coeur, d'esprit et d'âme, pour avoir ce don, qui est le Magistère des Sages, et vraiment un très grand don de Dieu, une grâce singulière de sa bonté; et qu'il ne faut pas être en des lieux bas, pour prendre la première matière universelle qui contient la forme végétale et générale du monde; l'ampoule qui descend de l'air signifie la liqueur, ou rosée céleste, qui découle premièrement de 1'influence surcéleste, se mêle ensuite avec la propriété des astres, et d'icelles mêlées ensemble, il se forme comme un tiers entre terrestre et céleste; voilà comment se forme la semence et le principe de toutes choses.

Pour la coupe, qui est sur la table, elle représente le vase avec lequel on doit recevoir la liqueur céleste.

7° Au côté gauche de cette même Porte de ce grand portail, sont quatre grandes figures de grandeur humaine, qui chacune ont un symbole sous leurs pieds. La première, la plus proche de la porte, a sous ses pieds un dragon volant qui dévore sa queue. La deuxième a sous ses pieds un lion, dont la tête est contournée vers le Ciel, ce qui lui fait faire un effort de contorsion de col. La troisième a sous ses pieds la figure d'un ridicule qui se rit et se moque des figures qu'il regarde, et qui semblent se présenter à lui. Et la quatrième foule aux pieds un chien et une chienne, qui tous s'entremordent vigoureusement et semblent vouloir se dévorer l'un et l'autre.

Par le dragon volant qui dévore sa queue est représentée 1a Pierre des Philosophes, composée de deux substances, ou mercure d'une même racine, et extraite d'une même matière; l'une desquelles substances est l'esprit éthéré, humide et volatil, et l'autre est le soufre, ou sel de nature corporel, sec et fixe, lequel par sa nature et siccité interne dévore sa queue glissante de dragon, c'est-à dire dessèche l'humidité, et 1a convertit en Pierre aidé par le feu constant dans 1a concavité de 1'esprit éthéré humide, siège de l'âme Catholique. Le lion courbé qui regarde vers le Ciel dénote le corps, ou sel animé, qui désire reprendre avec avidité son âme et son esprit.

La figure du ridicule représente les faux Philosophes et Sophistes ignorants, qui s'amusent à travailler sur des matières hétérogènes, et ne rencontrent rien de bon, se moquent de la Science hermétique, et disent qu'elle n'est pas vraie, mais purement illusoire, en quoi ils offensent la vérité Divine qui a mis ses plus riches trésors dans le sujet. Le chien et la chienne, qui s'entre-dévorent, que les Sages appellent chien d'Arménie et chienne de Corascène, signifient que le combat des deux substances de la Pierre est d'une seule racine; car l'humide agissant contre le sec se dissout, et ensuite le sec agissant contre l'humide, qui auparavant avait dévoré le sec est englouti par le même sec et réduit en eau sèche, et cela s'appelle prendre dissolution de corps et congélation de l'esprit; ce qui est tout le travail de l'Œuvre hermétique.

8° Au dessous de ces grandes figures, dans un pilier proche le Portail, est la figure d'un Evêque, chargé de sa Mitre et de sa Crosse, en posture méditative. Cet Evêque représente Guillemus Parisiensis ou bien celui qui a fait construire ce magnifique Portail, et qui y a fait mettre les Enigmes.

9° Au pilier, qui est au milieu et qui sépare les deux portes de ce Portail, est encore la figure d'un Evêque, lequel met sa Crosse dans la gueule d'un dragon qui est sous ses pieds, et qui semble sortir d'un bain ondoyant dans lesquelles ondes paraît la tête d'un Roi, à triple Couronne qui semble se noyer dans les ondes, puis en sortir derechef .

Cet évêque représente le sage Artiste Chimique, lequel fait par son art congeler la substance volatile du dragon mercuriel qui veut s'élancer et sortir du vase qui le contient, sous la forme d'eau ondoyante, c'est-à dire qu'il est excité à ce mouvement interne par une douce chaleur externe; et ce Roi couronné est le soufre de nature, qui est fait par l'union physique et excentrique des trois substances homogènes mais séparées par l'Artiste de la première matière Catholique, lesquelles trois substances sont l'esprit éthéré mercuriel, le sel sulfureux, ou nitreux, et le sel alkali ou fixe, et qui conserve son nom de sel entre les trois principes principiants et les trois principes principiés, qui tous trois étaient contenus dans le chaos humide, dans lequel ce Roi se noie et semble demander du secours, qu'il n'obtient de l'Artiste alchimique qu'après s'être dissous dans le dissolvant de sa propre substance qui lui est semblable, après quoi il aura mérité d'être satisfait en sa demande, c'est-à dire qu'après qu'il a été englouti, et fait eau par son eau, il se congèle par sa chaleur interne, excité par son sel, ou sa propre terre, par laquelle opération simple, naturelle, et sans mélange, se fait le Magistère des Sages, qui n'est autre chose que dissoudre le corps, et congeler l'esprit, après avoir mis dans l'oeuf cristallin le poids convenable de l'une et l'autre substance, qui sont triple. et une; car tout le travail de l'Œuvre est de monter et descendre successivement, qu'on appelle ascension et descension, jusqu'à ce que de quatre qualités élémentées contraires, homogénéisées, l'on fasse trois principes constitutifs et ordonnateurs; que des trois l'on fasse apparaître le feu et l'eau, le sec et l'humide, que de ces deux l'on fasse un seul parfait pétrifié en sel, qui contient tout, le Ciel et la Terre, en épuration et cuisson des hétérogènes.

10° Au Portail à main droite, l'on voit les douze signes du Zodiaque, divisés en deux parties, en ordre, selon la science de Dieu et de la nature. En la première partie du côté droit, sont les signes du Verseur d'eau, et des Poissons qui sont hors d'œuvre, ce qu'il faut remarquer et noter. Puis en oeuvre sont le Bélier, le Taureau, et les Jumeaux au dessus l'un de l'autre. Et au dessus des Jumeaux est le signe du Lion, quoique ce ne soit pas son rang, car il appartient à L'Ecrevisse, mais il faut considérer cela comme mystérieux. Les signes du Verseau et des Poissons sont mis hors d'œuvre; c'est expressément pour faire connaître qu'aux deux mois de Janvier et Février, on ne peut avoir, ni recueillir 1a matière universelle. Pour le Bélier et le Taureau, ainsi que les Jumeaux qui sont en œuvre, l'un au-dessus de l'autre, et qui règnent au mois de Mars, d'Avril et de Mai, ils apprennent que c'est dans ce temps-là que le sage Alchimique doit aller au devant de la matière, et la prendre à l'instant qu'elle descend du Ciel et du fluide aérien, où elle ne fait que baiser les lèvres des mixtes, et passer par dessus le ventre des Bourgeons et des feuilles Végétables qui lui sont sujettes, pour entrer triomphante sous ses trois principes universels dans les corps, par leurs portes dorées, et y devenir la semence de la rose céleste, ce qui s'entend par symbole. Alors son amour lui fait jeter des larmes qui ne sont rien plus que lumière, de laquelle le Soleil est le père, revêtu d'une humidité de laquelle la Lune est la mère, et que le vent de l'Orient apporte dans son ventre; dans cet état vous l'avez universelle et non déterminée, d'autant que vous l'aurez prise auparavant qu'elle soit attirée par les aimants des individus spécifiques, et qu'elle soit spécifiée en iceux.

Au regard du signe du Lion, qui est posé au-dessus des Jumeaux, où devrait être placée l'Ecrevisse, c'est pour faire entendre qu'il y a quelque changement, et une altération des Saisons, contenue dans le travail manuel et physique de la Pierre, et qui n'est pas si propre pour recevoir et prendre la matière, qu'au temps où règnent le Bélier, le Taureau, et les Jumeaux ; car en été pendant les grandes chaleurs, par l'ardeur et la pompe du Soleil qui exhaurie beaucoup d'humide radical pour sa substance, son entretien et sa nourriture, il se fait une grande dissipation et déperdition des esprits, et la plus grande partie de la matière incrémentale et nourricière des corps est convertie dans la spiritualité aérienne, dont on ne peut la retirer que par le moyen de l'aimant physique et philosophique qui lui est homogène, c'est-à-dire par une température assaisonnée d'humide, qui est son aimant et son enveloppe.

11° Au bas, un peu au-dessus du Verseau, et vis-à-vis des Poissons, l'on voit un Dragon volant qui semble regarder seulement et fixement, Aries, Taurus et Gemini, c'est-à-dire les trois figures du Printemps, qui sont le Bélier, le Taureau et les Jumeaux. Ce Dragon volant qui représente l'esprit universel et qui regarde fixement les trois figures, semble nous dire affirmativement que ces trois mois sont les seuls dans le cours desquels l'on peut recueillir fructueusement cette matière céleste, que l'on appelle lumière de vie, laquelle se tire des rayons du Soleil et de la Lune, par la coopération de la nature, un moyen admirable, et un art industrieux, mais simple et naturel.

12° Proche et derrière ce Dragon volant, est figuré un Ridicule, et derrière ce Ridicule est un chien assis sur le dos, sur lequel chien est posé un oiseau. Ce Ridicule est un moqueur de la science hermétique en question, un rieur méprisant des opérations des vrais Sages et Philosophes et de tous leurs Partisans, qu'il estime insensés, tout aveuglé qu'il est dans l'erreur vulgaire. La figure de ce Chien posé sur le dos sur lequel est un oiseau, nous fait entendre que ce chien est le corps, ou le sol de la matière universelle, fidèle à l'Artiste qui sait la travailler, et l'oiseau représente l'esprit de la même matière, lequel y est posé. Cette matière est connue communément sous les noms de soufre et de mercure, le sel pour tiers et copule ou liaison y étant compris, comme indivisible des deux, qui sont le corps et l'esprit.

13° En la seconde partie de ce Portail, au côté gauche et tout en haut, est le signe de l'Ecrevisse, à la place du Lion qui est de l'autre côté du même Portail. Sur la même ligne de l'Ecrevisse, sont la Vierge, la Balance et le Scorpion, tous quatre en oeuvre. Et ensuite le Sagittaire et le Capricorne qui sont hors d'oeuvre. Par l'Ecrevisse ainsi placée en haut, est témoigné que la matière Lunaire a été bien abondante, mais que l'abondance n'en est plus si grande, à cause que les Pléïades qui sont des constellations humides, s'en retournent. La Vierge, la Balance et le Scorpion sont les derniers degrés de chaleur pour la coction de l'oeuvre Philosophique, car en ce temps Automnal, la maturité des fruits se parfait par le Sagittaire et le Scorpion, qui sont hors d'oeuvre, ce qui démontre leur frigidité et siccité, et que ces qualités, conçues par l'esprit intelligent, sont néanmoins invisibles extérieurement en la matière de notre Magistère.

14° A droite et à gauche de ces douze Signes du Zodiaque, qui représentent le cours de l'année, sont quatre figures représentant les quatre Saisons, qui sont l'Hiver, le Printemps, l'Eté, et l'Automne. Par ces quatre Saisons, il est donné à entendre que le Composé philosophique doit être entretenu en l'athanor, ou fourneau de cuisson, pendant un an et plus, ce qui fait dix mois hermétiques, par les degrés d'une chaleur, qui soit douce et proportionnée au commencement, et puis un peu plus forte sur la fin, et cependant linéaire comme pour faire colorer et mûrir les fruits qui se recueillent pendant trois de ces Saisons, à savoir, le Printemps, l'Eté, l'Automne; moyennant quoi l'Artiste acquiert la Médecine au blanc, symbole de la Vierge mère et Pascale, qu'il peut arrêter et prendre au cercle citrin, comme Médecine lunaire universelle parfaite, ou bien continuer sans interruption de travail, et pousser jusqu'au rouge parfait qui en est produit comme Médecine solaire universelle et souveraine, accomplie au temps de sa naissance, marquée solennellement par les Sages.

15° Au-dessous de huit grandes Figures du même Portail, dont il y en a quatre de chaque côté, et tout en bas, sont démontrées les vraies opérations, pour faire et parfaire la Médecine universelle, que le Curieux apprenti de cette Oeuvre divine pourra expliquer, ou se les faire expliquer, mais jamais ne les expliquer par écrit.

PORTAIL DU MILIEU

16° L'on voit six Figures au Portail du milieu, au côté droit. La première est un Aigle, la seconde un Caducée entortillé de deux serpents, la troisième un Phénix qui se brûle, la quatrième un Bélier, la cinquième un homme qui tient un Calice, dans lequel il reçoit quelque chose de l'air, et la sixième est une Croix au trait quarté, où il se voit d'un côté sur la ligne transversale une larme, et sur la même ligne de l'autre côté, un calice en cette forme :


Ces six Figures ne sont pour ainsi dire que la répétition de ce qui a déjà été dit tant de fois sous différentes figures et différents termes, qui sont inépuisables, par le peu de travail et la simplicité de la matière, qui ne se fait néanmoins connaître qu'aux vrais Philosophes, et non pas aux Sophistes ignorants, quelques recherches qu'ils en fassent, parce que leur intention est mauvaise et orgueilleuse et que ce Don divin n'est accordé qu'aux simples et humbles de coeur, méprisés du reste du monde insensé et assez malheureux en son aveuglement pour ne se repaître que de fables transitoires.

1° L'aigle, par exemple, ne signifie autre chose que l'Esprit universel du monde; et c'est l'Oiseau d'Hermes, et le mouvement perpétuel des Sages.

2° Le Caducée entortillé de deux serpents enseigne que la Pierre est composée de deux substances, quoique tirée du même corps, et extraite de la même racine ; ces deux substances néanmoins semblent être contraires en apparence, l'une étant humide et l'autre sèche, l'une volatile et l'autre fixe ; mais elles sont semblables en essence et en effets, parce qu'elles sont deux de nature, venant d'un seul principe, quoiqu'elles ne soient réellement qu'une.

3° Le Phénix qui se brûle, et renaît de ses propres cendres, nous apprend que ces deux substances, après avoir été mises dans l'oeuf philosophique en l'Athanor, agissent longtemps et naturellement l'une contre l'autre, qu'elles se livrent de furieux combats avant de s'embrasser et de s'unir ; que la guerre est longue avant de recevoir le baiser de paix ; que les flots de la Mer philosophique sont longuement agités par le flux et reflux, avant que la bonace et le calme puissent succéder et régner; enfin que les travaux sont bien grands auparavant que ces deux substances se réduisent finalement en poudre ou soufre incombustible ; car cela ne se peut faire qu'après que l'humide Mercuriel a été consommé, ou plutôt desséché par la grande activité du chaud et sec interne de la substance corporelle du Sel de nature, et que tout le compost est fait semblable. C'est après ces brûlements, ou calcinations philosophiques, que cette poudre, le vrai Phénix des Sages, car il n'y a point dans le monde d'autre Phénix que celui-là, étant dissout derechef dans son lait virginal, retourne à reprendre naissance par soi-même, et de ses propres cendres, et continue ainsi à renaître et mourir, tout autant de fois qu'il plaît à l'Artiste bien expérimenté.

4° Le Bélier signifie toujours le commencement de la Saison en laquelle il faut prendre la matière, d'autant qu'en ce temps d'effervescence l'humide igné de l'Esprit universel commence à monter de la Terre au Ciel, et à descendre du Ciel en terre, bien plus copieusement qu'en toute autre saison, et avec plus de vertu, surtout dans les minières, ou le Soleil a fait au moins trente révolutions, et non plus de trente-cinq, où la Nature minérale commence à rétrograder, pour tendre à sa dépravation et à son déclin.

5° L'homme qui tient un Calice, dans lequel il reçoit quelque chose de l'air, nous démontre qu'il faut savoir ce que c'est que l'Aimant fait par l'homme qui a la puissance d'attirer du Ciel, du Soleil et de la Lune par sa vertu magnétique, l'Esprit Catholique invisible, revêtu de la pure substance humide éthérée, influence quintessencifiée, pour de ces deux en faire une troisième substance participante des deux autres individuellement, et qui chacune contienne en soi indivisiblement le Sel, le Soufre et le Mercure universels, lesquels tous trois se congèlent et s'unissent au centre de toutes choses.

6° Quand à la Croix, ou sur les lignes transversales, par les côtés d'icelle sont posés une larme et un Calice, c'est pour nous faire entendre que ce n'est que la Nature élémentaire, c'est-à-dire les quatre Elements croisés, figurés par les quatre lignes de la Croix : en effet, c'est par le moyen des quatre Elements que les vertus et les énergies célestes descendent et s'insinuent incessamment sur tous les Corps visibles et sublunaires. Les deux lignes, haute et basse, représentent le Feu céleste, et les deux autres lignes traversantes signifient l'air et l'eau. La larme, qui signifie l'humide de l'air, pleine de feu vital, et posée sur la ligne de l'air et de l'eau, doit être reçue dans le Calice, qui signifie le récipient, et non pas dans les basses vallées, quoi qu'elle soit partout, mais sur des lieux qui s'avancent dans l'air, où elle ne sera pas prise en quantité par ceux qui n'ont pas la connaissance de l'aimant physique et philosophique.

7° Proche de la Porte à droite, il y a d'un côté cinq Vierges sages, qui tendent leur Calice ou coupe vers le Ciel, et reçoivent ce qui leur est versé d'en haut par une main qui sort d'une nuée ; et au-dessous s'y voient et s'y remarquent les vraies opérations Alchimiques et Philosophiques. Ces cinq Vierges représentent les vrais Philosophes Hermétiques amis de la nature, et qui ayant connaissance de l'unique matière, dont elle se sert, pour travailler dans la magnésie des trois règnes, animal, minéral, végétal, reçoivent du Ciel cette même et unique matière dans des vases convenables ; et suivant les opérations de la même nature, ils travaillent physiquement, et après avoir fait le Mercure, ou dissolvant Catholique, ou le Sel de nature, qui contient son soufre, les unissent au poids requis, les cuisent en l'Athanor, et finalement en font l'Elixir Arabique.

8° De l'autre côté audit Portail gauche, on voit cinq autres Vierges, mais folles, en ce qu'elles tiennent cette Coupe renversée contre terre, ainsi elles ne peuvent, ni ne veulent y recevoir la Lunaire que la nature leur présente, et qui est si copieuse, qu'après avoir largement satisfait à tout l'Univers, il y en a encore plus de reste que d'employé ; et cela se fait en tout, et se distribue en tous temps, et incessamment, parce qu'ainsi l'a ordonné, l'a voulu et le veut le Très-Haut, auquel gloire immortelle, ineffable, soit rendue sur la terre et aux Cieux. Par les Vierges folles, la Coupe renversée, sont représentées une infinité, et presque innombrables d'opérations fausses des Sophistes, des Chimistes, des ignorants et désespérés, ainsi que des impitoyables Souffleurs et Charlatans. Ces cinq Vierges folles signifient ces faux Philosophes qui ne demandent que hercelets Sophistiques, comme rubifications, dealbations, cohobations, amalgamations, etc. qui méprisent la lecture des bons Auteurs, et qui par cette raison ne peuvent avoir connaissance de la vraie matière, quoiqu'il est vrai de dire qu'ils la portent toujours avec eux jusque dans leur sein, sur eux, alentour d'eux, sous leurs pieds, et qu'ils la respirent continuellement ; mais leur orgueil trop présomptueux leur fait en mépriser la méditation et la recherche, s'imaginant stupidement dans leurs grossières Sophistications et leurs faux préjugés, la trouver sans la connaissance de la belle et pure nature interprète des Mystères divins.

En effet, cette matière est si commune, et d'un si vil prix, que le pauvre en a autant que le riche, et elle est néanmoins si précieuse que chacun en a besoin, et ne peut s'en Passer ; Car l'on ne peut être, vivre, et agir sans elle. Tout ce que j'ai remarqué en ce triple Portail est à la vérité, beau et ravissant, mais ce sont lettres closes, Enigmes et Hieroglyphes pleins de mystères pour les ignorants, et choses mystiques pour les savants pour lesquels j'ai donné cette Explication qu'ils doivent, comme Curieux, considérer exactement, en levant les voiles qui leur cachent l'entrée aux secrets Cabinets de la chaste Diane Hermétique. Je n'ai point lu dans les Cartes antiques de Paris, ni de cette Cathédrale, pour savoir le nom de celui qui a été le Fondateur de ce Portail merveilleux ; mais je crois néanmoins, que celui qui a fourni ces Enigmes Hermétiques, ces symboles et ces Hieroglyphes mystiques de notre Religion, a été ce grand Docte et pieux Personnage Guillaume Evêque de Paris, la profonde Science duquel a toujours été admirée avec raison des plus savants Philosophes Hermétiques de l'Antiquité, et particulièrement du bon Bernard Comte de Trevisan, savant adepte Philosophe Hermétique ; car il est certain, que cet Evêque a fait et parfait le magistère des Sages. Or, comme il a plu à la divine Providence de me faire la grâce de me donner quelque lumière et connaissance de la Philosophie, Physique et Hermétique, j'ai tellement travaillé qu'après un long temps, beaucoup de soins, de lecture des bons Livres, et avoir fait quantité de belles et bonnes opérations, j'ai enfin trouvé la triple clef par son essence, pour ouvrir le sanctuaire des Sages, ou plutôt de la sage Nature de sorte que je peux fidèlement expliquer les Ecrits paraboliques et énigmatiques des Philosophes anciens et modernes, ainsi que j'ai expliqué assez clairement les Enigmes, Paraboles et Hieroglyphes de ce triple Portail ; ce que je fais très volontiers, pour donner contentement aux savants amateurs de cet Art divin, et exciter la curiosité des nouveaux Candidats, qui aspirent à la connaissance de la Science naturelle et hermétique, dont Dieu soit loué et exalté à jamais. Ainsi soit-il.