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ANONYME Aphorismes Basiliens (avec une notule de Grillot de Givry).


Frontispice de l'édition Marpurgi (1608)


APHORISMES BASILIENS

ou

CANONS HERMÉTIQUES

De l'esprit et de l'âme

Comme aussi du corps mitoyen du
grand et petit monde


XVIème siècle

Edition française de 1901 avec notule de Grillot de Givry

(Suivis d'un extrait du Mystère des Cathédrales de Fulcanelli)













Annexe


LE MYSTERE DES CATHEDRALES, de Fulcanelli

(Extrait de la section V du chapitre consacré à Paris)


Tous les Philosophes n'ont guère été prolixes sur le secret des poids. Basile Valentin s'est contenté de dire qu'il fallait « bailler un cygne blanc à l'homme double igné », ce qui correspondrait au Sigillum Sapientum d'Huginus à Barma, où l'artiste tient une balance dont un plateau entraîne l'autre selon le rapport apparent de deux à un. Le Cosmopolite, dans son Traité du Sel, est moins précis encore : « Le poids de l'eau, dit-il, doit estre pluriel, et celui de la terre feuillée blanche ou rouge doit estre singulier. » L'auteur des Aphorismes Basiliens, ou Canons Hermétiques de l'Esprit et de l'Âme, écrit au canon XVI : « Nous commençons notre oeuvre hermétique par la conjonction des trois principes préparés sous une certaine proportion, laquelle consiste au poids du corps, qui doit égaler l'esprit et l'âme presque de sa moitié. » Si Raymond Lulle et Philalèthe en ont parlé, beaucoup ont préféré se taire ; certains ont prétendu que la nature seule répartissait les quantités selon une harmonie mystérieuse que l'Art ignorait….